Sélectionner une page

Inscrivez-vous Gratuitement

Le bon timing pour se remettre à fréquenter : Comment savoir si on est prêt

Après une rupture, surtout lorsqu’on est parent célibataire, l’idée de retourner dans le monde des rencontres peut sembler à la fois excitante et terrifiante. Il n’y a pas de recette miracle, pas de chronomètre universel pour mesurer le bon moment. Pourtant, certaines balises émotionnelles et psychologiques peuvent nous guider vers une reprise saine et positive de notre vie amoureuse.

Prendre le temps de guérir

Se remettre d’une rupture, d’un divorce ou de la perte d’un partenaire ne suit pas un calendrier précis. Pour les parents célibataires, la pression du quotidien – gérer les enfants, le travail, les responsabilités – peut masquer ou retarder ce processus de guérison.

Il est essentiel de prendre du recul et d’honorer ce que vous avez vécu. Vous êtes-vous permis de ressentir la tristesse, la colère, les regrets? Ou avez-vous mis ces émotions de côté pour “tenir le coup”? Avant d’envisager de rencontrer quelqu’un, il est crucial de faire la paix avec le passé.

  • Accueillez vos émotions sans jugement
  • Exprimez-les : journal intime, thérapie, groupe de soutien
  • Identifiez ce que vous avez appris de votre précédente relation

La capacité à parler de son ex sans rancœur ou bouleversement est souvent un bon indicateur de guérison émotionnelle. Cela ne veut pas dire que vous devez être « totalement over it », mais suffisamment serein pour ne pas traîner de bagages encombrants dans une nouvelle aventure sentimentale.

Lire aussi
Briser les règles : repenser les normes de rencontre pour les parents célibataires

Se recentrer sur soi avant de fréquenter

Avant de chercher à remplir un vide, il faut d’abord se remplir soi-même. Vous êtes-vous reconnecté à vos besoins, vos envies, vos projets personnels? Souvent, après une relation longue, on se perd un peu. On oublie ce qu’on aimait faire seul, qui on était avant l’autre.

Un bon moment pour recommencer à fréquenter, c’est quand :

  • Vous sentez que vous n’avez pas besoin d’une relation pour aller bien
  • Votre estime de vous-même ne dépend plus du regard extérieur
  • Vous avez des projets qui vous animent en dehors de la vie sentimentale

Fréquenter quelqu’un devient alors un bonus et non un pansement. Et c’est toute la différence entre une relation choisie et une relation subie.

Évaluer sa disponibilité émotionnelle

Une question simple peut révéler beaucoup : êtes-vous capable d’offrir du temps, de l’attention et de l’énergie à quelqu’un d’autre sans vous sentir vidé ou débordé? Avec les enfants, les semaines bien remplies et le manque de temps pour soi, il est facile de croire qu’on n’a tout simplement pas de place pour une nouvelle personne.

Mais si vous sentez qu’une part de vous a envie de partage, d’intimité, de complicité – même si cela demande un peu d’organisation – alors il y a peut-être une place à faire dans votre vie, sans sacrifier l’équilibre familial.

La rencontre amoureuse chez les parents célibataires implique souvent de composer avec un rythme différent : on ne présente pas n’importe qui aux enfants, on prend plus son temps, on clarifie ses intentions dès le début.

Lire aussi
Familles recomposées

Faire la part entre solitude et disponibilité

Un piège courant : confondre solitude et désir réel de relation. Le manque d’affection, les soirées vides, le besoin d’être désiré peuvent fausser notre perception de « prêt ou pas prêt ».

Posez-vous les bonnes questions :

  • Ai-je envie d’aimer ou seulement de ne plus être seul(e)?
  • Suis-je prêt(e) à investir émotionnellement, ou je cherche juste une distraction?
  • Est-ce que j’attends de l’autre qu’il/elle me “répare”?

Une rencontre saine commence par une intention claire. Mieux vaut fréquenter avec lucidité que précipitation.

Signes que vous êtes prêt(e) à vous remettre à fréquenter

Il n’y a pas de moment parfait, mais certains signes montrent que vous êtes sur la bonne voie :

  • Vous êtes capable de parler de votre passé sans douleur intense
  • Vous avez retrouvé une certaine stabilité dans votre quotidien
  • Vous vous sentez bien seul(e), mais curieux(se) à l’idée de rencontrer
  • Vous n’idéalisez pas la relation comme solution à tous vos problèmes
  • Vous avez clarifié vos limites et ce que vous recherchez

Dans ce contexte, un ParentCélibataire.com peut être une ressource précieuse : il permet de faire des rencontres avec des personnes qui comprennent vos réalités, sans avoir à justifier votre emploi du temps ou votre rythme de vie.

Et si vous n’êtes pas prêt(e)?

C’est aussi une réponse valide. Il n’y a aucune urgence à retourner sur le marché des célibataires. Ce n’est pas parce que vos amis sont en couple ou que votre ex a refait sa vie que vous devez faire pareil.

Profitez-en pour renforcer votre lien avec vos enfants, prendre soin de votre santé mentale, explorer de nouvelles activités. L’envie viendra quand ce sera le bon moment. Et quand ce moment viendra, vous le saurez instinctivement. Ce ne sera pas un “il faut que”, mais un “j’ai envie de”.

Lire aussi
Premiers rendez-vous : 10 sujets de conversation infaillibles

Pour explorer ce sujet plus en profondeur, jetez un œil à cet article sur la gestion des enfants et d’un nouveau partenaire.

Rester bienveillant envers soi-même

Se remettre à fréquenter, c’est aussi s’exposer à la vulnérabilité, au rejet, à l’imperfection humaine. Ce n’est pas toujours facile, surtout quand on a déjà été blessé. Soyez indulgent avec vous-même. Vous avez le droit d’avancer à votre rythme, de poser vos limites, de dire non à ce qui ne vous convient pas.

La maturité émotionnelle, la clarté d’esprit et l’envie authentique de partager sa vie sont les meilleurs indicateurs pour savoir si vous êtes prêt. Le timing idéal n’est pas dicté par le temps écoulé depuis la rupture, mais par votre état intérieur.

Et parfois, le simple fait de se poser cette question montre déjà que vous êtes en chemin.

Les secrets de l’harmonie du couple

Les secrets de l’harmonie du couple

L'homme et la femme sont-ils faits pour vivre ensemble? «Oh! que non, pensons-nous quand l'autre nous énerve. Nous sommes si différents!» Et si, justement, ces différences constituaient une force, un atout? À bien y penser, la complémentarité offre peut-être un...

lire plus